Appel à contributions
Parallèle : L’histoire et les archives des centres d’artistes autogérés au Canada
Numéro thématique de la revue RACAR, à paraître en octobre 2025
Rédactrices invitées :
Amber Berson, PhD, professeure adjointe affiliée en histoire de l’art, Université Concordia
Devon Smither, PhD, professeure agrégée en histoire de l’art/études muséales, Université de Lethbridge
Date limite de soumission des propositions : 25 novembre 2024
Date limite de soumission des contributions finales : 15 juin 2025
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Ce numéro spécial de RACAR met en lumière les contributions historiques et contemporaines significatives des centres d’artistes autogérés (CAA) au Canada. Créé dans les années 1960, le modèle des CAA se diffuse rapidement à travers le pays. Ces centres opèrent en tant que galeries ou institutions culturelles à but non lucratif, généralement sous la gestion directe des artistes. Malgré leur présence de longue date dans le paysage culturel canadien et le rôle central qu’ils jouent dans l’évolution de l’art contemporain au pays, les CAA ont été largement négligés dans les études en histoire de l’art et en muséologie, et leur histoire est peu connue de la population canadienne en général.
Ce numéro spécial a pour objectif d’aboutir à une compréhension plus approfondie et plus nuancée des histoires complexes des CAA et d’assurer leur pérennité pour les générations futures. Ensemble, comblons les lacunes de la recherche sur les CAA au Canada en examinant la période allant des années 1960 à aujourd’hui, dans l’espoir d’aborder les histoires des CAA dans des régions plus périphériques, telles que les Prairies ou les Maritimes. Les centres d’artistes autogérés ont vu le jour au Canada à la fin des années 1960 et dans les années 1970 pour créer des opportunités significatives pour les artistes contemporain×es. Les CAA ont joué un rôle essentiel dans l’écosystème de l’art contemporain canadien, soutenant les artistes émergent×es en proposant une alternative à la représentation en galerie commerciale et en favorisant des pratiques d’exposition différentes. Ils ont également été déterminants dans le développement de communautés artistiques régionales. Les CAA ont également été à l’avant-garde des pratiques de dématérialisation telles que l’art de la performance, l’art conceptuel et l’art vidéo. Au cours des cinquante dernières années, les CAA ont transformé le paysage social, culturel et politique du Canada, mais si leur influence est indéniable, elle n’a pas encore été écrite.
Les CAA ont toujours été à l’avant-garde des discussions sur l’équité, la diversité, l’inclusion et l’accessibilité. Aujourd’hui, ces débats sont au cœur des enjeux du monde de l’art contemporain à l’échelle internationale, ce qui rend ce projet particulièrement urgent. Si les CAA ont réellement été, et continuent d’être, des institutions parallèles, comment ont-ils remis en cause les discours hégémoniques sur l’autorité, l’agence artistique, l’équité et de l’accessibilité? Comment ces questions enrichissent-elles notre compréhension de l’histoire culturelle du Canada? Cette étude cherche à mettre en lumière l’importance des CAA pour celles et ceux qui s’intéressent à l’histoire culturelle canadienne, tout en montrant que, malgré certains points communs, les CAA ne forment pas un ensemble homogène. Du Western Front (Vancouver) à Urban Shaman (Winnipeg), de A Space (Toronto) à Eyelevel Gallery (Halifax), quelles sont les identités individuelles des CAA, et que révèlent leurs archives et leurs histoires sur leurs similitudes et leurs différences? Que nous disent les différentes histoires des CAA sur leur relation avec les financements artistiques provinciaux et nationaux, les grands espaces d’art commerciaux, et la production artistique à l’échelle locale, nationale et internationale? Étant donné que les centres d’artistes autogérés ont contribué de manière significative au façonnement et à la compréhension de l’art canadien, ce numéro spécial sollicite des articles, des entretiens et des portfolios d’artistes qui explorent les histoires et les enjeux contemporains des CAA. RACAR est une revue internationale bilingue, et les rédactrices de ce numéro spécial sont à la recherche de contributions qui reflètent cette dimension. Les rédactrices encouragent les soumissions en anglais et en français et sont ouvertes à des formats créatifs.
Nous sollicitons des textes (d’au plus 7 500 mots, incluant les notes) ou des contributions créatives (d’au plus 10 images et 1 000 mots, incluant les notes). Les articles seront soumis à une évaluation par les pair·es.
La date limite pour soumettre une proposition de 300 à 500 mots accompagnée d’un court CV à amber.berson@gmail.com et devon.sm[email protected] est le 25 novembre 2024. Dans le cas d’une contribution créative, la proposition doit également inclure 2 à 5 images.
Amber Berson, PhD, professeure adjointe affiliée en histoire de l’art, Université Concordia
Devon Smither, PhD, professeure agrégée en histoire de l’art/études muséales, Université de Lethbridge
Date limite de soumission des propositions : 25 novembre 2024
Date limite de soumission des contributions finales : 15 juin 2025
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Ce numéro spécial de RACAR met en lumière les contributions historiques et contemporaines significatives des centres d’artistes autogérés (CAA) au Canada. Créé dans les années 1960, le modèle des CAA se diffuse rapidement à travers le pays. Ces centres opèrent en tant que galeries ou institutions culturelles à but non lucratif, généralement sous la gestion directe des artistes. Malgré leur présence de longue date dans le paysage culturel canadien et le rôle central qu’ils jouent dans l’évolution de l’art contemporain au pays, les CAA ont été largement négligés dans les études en histoire de l’art et en muséologie, et leur histoire est peu connue de la population canadienne en général.
Ce numéro spécial a pour objectif d’aboutir à une compréhension plus approfondie et plus nuancée des histoires complexes des CAA et d’assurer leur pérennité pour les générations futures. Ensemble, comblons les lacunes de la recherche sur les CAA au Canada en examinant la période allant des années 1960 à aujourd’hui, dans l’espoir d’aborder les histoires des CAA dans des régions plus périphériques, telles que les Prairies ou les Maritimes. Les centres d’artistes autogérés ont vu le jour au Canada à la fin des années 1960 et dans les années 1970 pour créer des opportunités significatives pour les artistes contemporain×es. Les CAA ont joué un rôle essentiel dans l’écosystème de l’art contemporain canadien, soutenant les artistes émergent×es en proposant une alternative à la représentation en galerie commerciale et en favorisant des pratiques d’exposition différentes. Ils ont également été déterminants dans le développement de communautés artistiques régionales. Les CAA ont également été à l’avant-garde des pratiques de dématérialisation telles que l’art de la performance, l’art conceptuel et l’art vidéo. Au cours des cinquante dernières années, les CAA ont transformé le paysage social, culturel et politique du Canada, mais si leur influence est indéniable, elle n’a pas encore été écrite.
Les CAA ont toujours été à l’avant-garde des discussions sur l’équité, la diversité, l’inclusion et l’accessibilité. Aujourd’hui, ces débats sont au cœur des enjeux du monde de l’art contemporain à l’échelle internationale, ce qui rend ce projet particulièrement urgent. Si les CAA ont réellement été, et continuent d’être, des institutions parallèles, comment ont-ils remis en cause les discours hégémoniques sur l’autorité, l’agence artistique, l’équité et de l’accessibilité? Comment ces questions enrichissent-elles notre compréhension de l’histoire culturelle du Canada? Cette étude cherche à mettre en lumière l’importance des CAA pour celles et ceux qui s’intéressent à l’histoire culturelle canadienne, tout en montrant que, malgré certains points communs, les CAA ne forment pas un ensemble homogène. Du Western Front (Vancouver) à Urban Shaman (Winnipeg), de A Space (Toronto) à Eyelevel Gallery (Halifax), quelles sont les identités individuelles des CAA, et que révèlent leurs archives et leurs histoires sur leurs similitudes et leurs différences? Que nous disent les différentes histoires des CAA sur leur relation avec les financements artistiques provinciaux et nationaux, les grands espaces d’art commerciaux, et la production artistique à l’échelle locale, nationale et internationale? Étant donné que les centres d’artistes autogérés ont contribué de manière significative au façonnement et à la compréhension de l’art canadien, ce numéro spécial sollicite des articles, des entretiens et des portfolios d’artistes qui explorent les histoires et les enjeux contemporains des CAA. RACAR est une revue internationale bilingue, et les rédactrices de ce numéro spécial sont à la recherche de contributions qui reflètent cette dimension. Les rédactrices encouragent les soumissions en anglais et en français et sont ouvertes à des formats créatifs.
Nous sollicitons des textes (d’au plus 7 500 mots, incluant les notes) ou des contributions créatives (d’au plus 10 images et 1 000 mots, incluant les notes). Les articles seront soumis à une évaluation par les pair·es.
La date limite pour soumettre une proposition de 300 à 500 mots accompagnée d’un court CV à amber.berson@gmail.com et devon.sm[email protected] est le 25 novembre 2024. Dans le cas d’une contribution créative, la proposition doit également inclure 2 à 5 images.