Protocole de rédaction
- La langue de rédaction doit se conformer, dans la mesure du possible, au français international (par exemple dans l’adaptation des noms propres les plus usuels : Londres, Le Bernin). Les auteur-e-s éviteront les canadianismes et les idiolectes en se référant au dictionnaire Robert en cas de doute.
- Les citations se marquent avec les guillemets français doubles : « » dans les cas de citations incluses. Si la partie entre les guillemets n’est pas une phrase indépendante, on met la ponctuation finale à l’extérieur et non à l’intérieur du guillemet fermant. Les citations de plus d’une quarantaine de mots devraient être décalées et présentées sans guillemets.
- Toute intervention dans une citation (ajout, modification, etc.) doit être indiquée entre crochets ; s’il y a coupure d’un mot ou d’un passage dans une citation, l’indiquer par des points de suspension entre crochets […].
- Si vous avez vous-même traduit des citations, ajoutez avant la première note : « Notre traduction sauf avis contraire ».
- Veuillez mettre les titres de publications, d'œuvres, d'expositions en italiques, ainsi que les termes en langue étrangère. Le souligné est réservé aux adresses URL.
- Utilisez les chiffres arabes pour les dates (jours, années) et les chiffres romains pour les siècles (par exemple XVIIIe siècle avec le « e » en exposant) et les dynasties. Pour une date approximative, on utilise la préposition « vers ».
- Les nombres inférieurs à cent (100), à moins qu’il ne s’agisse de dates ou d’unités de mesure, sont écrits en toutes lettres.
- Les périodes historiques s’indiquent par des majuscules (la Renaissance), les minuscules s’utilisant plutôt pour les noms de mouvements (l’expressionnisme, le cubisme) ainsi que pour les termes génériques, entre autres pour ceux qui désignent les institutions (le musée du Louvre). Seules les appellations spécifiques (Musée des beaux-arts de Montréal) s’écrivent avec une majuscule. D’autre part, il est recommandé de mettre les accents sur les majuscules.
- RACAR privilégie l'utilisation d'un langage non genré, l'utilisation d'États-unien plutôt qu'Américain, et la majuscule au nom Autochtone.
- Il est recommandé d’éviter les abréviations (entre autres celle du mot saint). Quand on les utilise, il faut faire suivre d’un point les abréviations qui ne se terminent pas par la dernière lettre du mot concerné (3 pi.), sauf les abréviations des mesures métriques qui demeurent aussi invariables (3 cm). Dans la mesure du possible, utilisez les unités de mesure métriques et non impériales.
RÉFÉRENCES
- Utilisez les références avec parcimonie. Lorsqu’une longue argumentation s’impose, il faut soit l’intégrer au texte principal, soit utiliser un addenda.
- Dans les références, la désignation du nom d’un.e auteur.e (par exemple, le choix d’initiales au lieu du prénom) doit se conformer à la pratique de cet.te auteur.e, telle qu’elle apparaît dans ses publications. On doit mettre en italique les titres de livres de même que ceux des périodiques, mais non les noms de séries auxquelles un livre peut appartenir. Les volumes s’indiquent en chiffres romains, suivis de la date de publication. Il est recommandé d’utiliser l’abréviation p. pour la pagination même quand il s’agit d’une séquence de pages (p. 93–112).
- Une première référence exige une information complète (auteur.e, titre, lieu et maison d’édition, année, pagination) ; par la suite, on utilise seulement le nom suivi des locutions « op. cit. » ou « ibid. ». Quand il s’agit d’un.e auteur.e dont on a cité plusieurs ouvrages, il faut inscrire le titre abrégé avant d’utiliser les locutions latines. Lorsqu’on retrouve plus de trois auteur.e.s, n’inscrire que le premier nom et faire suivre de « et coll. ».
- Lorsque plusieurs renvois sont faits à un même texte, on peut exceptionnellement employer, après avoir donné la référence complète une première fois, la formule suivante : « Dorénavant désigné à l’aide du signe (XY), suivi du numéro de la page. » Le choix du signe reprend habituellement la première lettre de chacun des mots qui composent le titre.
- Monographies
Hubert Damisch, L’Origine de la perspective, Paris, Flammarion, 1987, p. 325–329.
Damisch, op. cit., p. 331.
Jacqueline Lichtenstein, dir., La Peinture, Paris, Larousse, 1995, p. 195–197.
Pierre Georgel et Anne-Marie Lecocq, La Peinture dans la peinture, Paris, Adam Biro, 1987, p. 128–129, pl. 13 et p. 168, fig. 260. - Articles de périodiques
Louis Marin, « Le Cadre de la représentation et quelques-unes de ses figures », Les Cahiers du Musée national d’art moderne, Centre Georges Pompidou, n° 24, été 1988, p. 63–83.
Louis Marin, « Mimésis et description », Word and Image, vol. 4, n° 1, janvier-mars 1988, p. 25–27.
Emmanuel Pernoud, « L’Œuvre d’art et ses termites », Gazette des Beaux-Arts, 6e période, vol. 109, 1416e livraison, janvier 1987, p. 43–74. [Le e de 6e et celui de 1416e doivent être en exposant] - Articles de périodiques électroniques
Monia Abdallah, « World of Islam Festival (Londres 1976) : naissance d’un nouveau paradigme pour les arts de l’Islam », RACAR, vol. 39, n° 1, 2014, p. 1-10, http://id.erudit.org/iderudit/1026192ar (date de consultation).
Philippe Kaenel, « “Don Quichotte”, Daumier et la légende de l’artiste », Artibus et Historiae, vol. 23, n° 46 (2002), p. 163–177, http://www.jstor.org/stable/1483704 (date de consultation). - Articles intégrés à des livres ou à des chapitres d’ouvrages
André Chastel, « Le tableau dans le tableau » (1964), repris dans Fables, Formes, Figures, Paris, Flammarion, 1978, 2 vol., t. II, p. 82.
Sophie Jugie, « Musées et périodes », dans Périodes. La Construction du temps historique, Actes du Vie Colloque d’histoire au présent, Paris, Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales et Histoire au présent, 1991, p. 47–57.
René Payant, « The Shock of the Present », dans Jessica Bradley et Lesley Johnstone, dir., SightLines, Reading Contemporary Canadian Art, Montréal, Éditions Artextes, 1994, p. 229–249. - Catalogues d’exposition
L’Avant-garde russe et soviétique. Œuvres de la collection George Costakis, catalogue d’exposition, Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 1989, p. 16, pl. XX.
Jean Clair, dir., Paradis perdus, l’Europe symboliste, catalogue d’exposition, Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 1995, p. 252, fig. 313.
Christian Derouet et Jessica Boissel, Kandinsky. Œuvres de Vassily Kandinsky (1866–1944), catalogue de la collection du Musée national d’art moderne, Centre Georges Pompidou, Paris, 1984, p. 15, n° 50.
[pour les expositions itinérantes, il est inutile de donner tous les lieux de présentation] - Livres dans une série
Ernst H. Gombrich, Art and Illusion, Bollingen Series XXXV, Princeton, N.J., Princeton University Press, 1961, 2e éd., p. 119–121.
Francis Muel et coll., La Tenture de l’Apocalypse d’Angers, Cahiers de l’Inventaire IV, Paris, CNRS, 1987, p. 11. [Le e de 2e doit être en exposant] - Traductions
Rosalind Krauss, Le Photographique. Pour une théorie des écarts, trad. Marc Bloch et Jean Kempf, Paris, Macula, 1990, p. 89. - Incunables
Gerolamo Badesio, De Sacello Sixti. V. Pont. Max. In Exquiliis ad praesepe Domini ex-tructo, Rome, 1588, p. 6, 8, 11. - Rééditions
André Félibien, Entretiens sur les vies et sur les ouvrages des plus excellents peintres anciens et modernes (Entretiens I et II), René Demoris, dir., 1re éd. 1666, Paris, Belles-Lettres, 1987, p. 76. [Le re de 1re doit être en exposant]
Philippe de Chennevières-Pointel, Recherches sur la vie et les ouvrages de quelques peintres provinciaux de l’Ancienne France, 1re éd. 1847–1854, Genève, Minkoff Reprint, 1973, 2 vol., t. I–II, p. 245–249. [Le re de 1re doit être en exposant] - Thèses de doctorat ou de doctorat d’État
Pierre Vaisse, « La Troisième République et les peintres. Recherches sur les rapports des pouvoirs publics et la peinture, de 1880 à 1914 », thèse de doctorat d’État, Paris, Université de Paris IV, 1980, p. 635–638. - Catalogue de vente
Sotheby Parke Bernet and Co., Londres, The Thomas F. Flannery, Jr., Collection: Medieval and Later Works of Art (1er déc. 1983: lot 5; 2 déc. 1983: lot 403). [Le er de 1er doit être en exposant] - Articles de journal
Mario Proth, « Voyage au pays des peintres », Le Réveil, 1er mai 1885, p. 1. [Le er de 1er doit être en exposant] - Sites Internet
ARTothèque : survol de l’ART CONTEMPORAIN en Acadie, http://www2.umoncton.ca/cfdocs/artotheque/index_FR.html (date de consultation). - Entrevues
Donna E. Shalala, interviewée par l'auteur-e, Madison, Wisconsin, 1er décembre 1992. [Le er de 1er doit être en exposant]
LÉGENDES
Dans le texte, les références aux illustrations doivent prendre la forme suivante (fig. 1). Il faut inclure dans les légendes les crédits photographiques. Seuls les titres d’œuvres et non les descriptifs (comme les noms d’édifices) doivent être en italiques. Prière de bien vérifier que les titres et/ou les descriptifs utilisés dans les légendes correspondent exactement aux références dans le texte principal. Voici quelques exemples :
- Figure 1. Vermeer de Delft, Dame à l’épinette, vers 1660, huile sur toile, 73,5 x 64,1 cm, Londres, Buckingham Palace. Photo : Collection de la Reine d’Angleterre, © Sa Majesté la Reine.
- Figure 2. Jusepe de Ribera, Saint Jérôme, 1629, huile sur toile, 125 x 100 cm, Rome, Galleria Doria Pamphilj. Photo : dans Jonathan Brown, Jusepe de Ribera : Prints and Drawings, Princeton, N.J., Princeton University Press, 1973.
- Figure 3. Frère Rufilus, Initiale R, miniature d’un Légendaire du XIIe siècle, autrefois à Sigmarinen, Hofbibliothek, ms 9, fol. 244r. Photo : Séminaire d’histoire de l’art, Fribourg, Suisse.
- Figure 4. Crucifixion symbolique, Bible moralisée, vers 1235, Paris, Bibliothèque nationale, ms latin 11560, fol. 186r. Photo : Bibliothèque Nationale de France, Paris.
- Figure 5. Le tombeau de l’archevêque Siegfried III d’Eppstein, vers 1230, cathédrale de Mayence. Photo : Marbourg Art Resource, New York.
- Figure 6. L’évêque Siegbert de Minden accompagné de deux prêtres et deux diacres, vers 1050, ivoire, 14 x 7 cm, Berlin, Staatsbibliothek Preussischer Kulturbesitz, ms germ. qu. 42, couverture. Photo : Rheinisches Bildarchiv, Cologne.
- Figure 7. L’église Saint-Paul d’Halifax, l’intérieur en 1987 [chœur de 1872]. Photo : T.U.N.S./P. Toman.
- Figure 8. L’église Saint-Paul d’Halifax, reconstitution du plan de 1750. Photo : l’auteur.
- Figure 9. James Gibbs, Mary'bone Chapell [St. Peter, Vere Street], gravure : le flanc nord et le plan. Photo : dans A Book of Architecture, London, Smith & Smith, 1728, pl. XXIV.